Eté 1984. Plusieurs adolescents disparaissent dans une petite ville des Etats-Unis. Le jeune Davey Armstrong est persuadé que c’est l’œuvre d’un tueur en série et se met à soupçonner son propre voisin, policier en charge de l’enquête. Aidé de ses 3 inséparables amis, il décide d’enquêter pour faire la lumière sur ces disparitions. Mais cette quête de la vérité va s’avérer extrêmement dangereuse…

Les films qui s'inspirent du style des années 80 existaient bien avant Stranger Things, mais c’est la série Netflix qui les ont porté à un public beaucoup plus large. Summer of 84 est l'un des derniers films qui nous rappellent notre souvenir. Il se déroule, comme son titre l'indique, en 1984, peut-être la meilleure année cinématographique de l'histoire. L'été 1984 est le moment idéal pour être un adolescent de 15 ans insouciant. Cela change rapidement lorsque le théoricien du complot Davey Armstrong soupçonne son voisin, qui est policier, d'être un tueur en série. Lui et ses trois meilleurs amis décident alors d'ouvrir leur propre enquête, qui risque bientôt de devenir dangereuse. Les trois réalisateurs ne sont pas familiers avec le tournage rétro. Il y a trois ans, ils ont sorti le bien reçu Turbo Kid, une sorte de Mad Max sur des vélos et avec Michael Ironside comme le méchant (seul acteur connu du long métrage). Dans Summer of 84, nous devons faire face à toute une série de noms inconnus, mais c'est loin d'être pénaliste, dans la mesure où les acteurs offrent d'excellentes performances. Graham Verchere en particulier est incroyablement convaincant dans son rôle principal et porte le film avec facilité.

Summer of 84 est un grand voyage nostalgique. Stranger Things est très fort dans la création d'une atmosphère authentique, mais dispose de beaucoup de temps pour l'accomplir avec deux saisons (jusqu'à maintenant). Summer of 84 parvient à le faire en 105 minutes, comme si vous étiez en 1984. Ceci est renforcé par la bande-son encore très forte d'un autre trio: Jean-Philippe Bernier, Jean-Nicolas Leupi et Le Matos, également responsable de la bande-son de Turbo Kid. L'histoire du film est simple mais très efficace et le mystère auquel les garçons sont confrontés est finalement assez facilement résolu. C'est surtout la fin particulièrement sombre qui apparaît un peu désaccordé par rapport au reste du film, mais néanmoins impressionnant.