Scénario : Erik Arnoux
Dessin : David Morancho
22 novembre 1963. Sara Lone, membre de la CIA depuis un certain temps et tireur d’élite à part entière, est à Dallas le jour même où le président John F. Kennedy doit être abattu par Lee Harvey Oswald. Sa mission est d'empêcher cet événement. La série a commencé comme une bande dessinée mystérieuse sur la façon dont une danseuse burlesque a pris les choses en main pour sauver l'entreprise familiale en difficulté. Le drame familial est devenu un thriller économique pour ensuite partir dans le troisième tome via une chasse au trésor dans un complot d'espionnage dans le style de XIII. Erik Arnaux sait raconter des histoires fascinantes et les dialogues sont bons.
Le grand point fort de la saga demeure toutefois les dessins de l'espagnol David Morancho. Son style classique est extrêmement réaliste, même perfectionniste. Dans l'album, vous pouvez voir des exemples de la façon dont il a d'abord conçu ses conceptions dans un programme 3D, puis les a converties en 2D. Ce travail intensif, jusqu'au maniaque, garantit que tout est toujours juste. En outre, cela est beaucoup plus agréable à voir que les énième photos éditées. Ce quatrième tome clotûre une série qui pourrait être amenée à disparaître prochainement des magasins, l'éditeur Sandawe ayant depuis déposé le bilan.
VERDICT
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La tétralogie Sara Lone est une série très particulière puisque chaque album évolue loin des sentiers battus. Cela commence très tranquillement, mais en raison des circonstances, le récit évolue vers un polar de plus en plus sombre. Ce quatrième volet termine la saga avec talent.