I Am Woman Plate-forme : DVD Date de sortie : 10 Mars 2022 Editeur : Développeur : Genre : film Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Réalisé par Unjoo Moon. L'histoire de la musicienne et militante des années 1970, Helen Reddy. On l'a déjà dit à maintes reprises et on le dira encore à l'avenir, mais les biopics ont besoin d'un angle d'attaque autre que celui de condenser des décennies de la vie d'une personne en deux heures, car cela aboutit généralement à un produit bâclé au rythme précipité. Réalisé par Unjoo Moon pour son premier long métrage narratif (scénario d'Emma Jensen basé sur l'autobiographie d'Helen Reddy), I Am Woman tombe dans le même piège, même s'il tente d'aborder l'histoire qui s'étend sur plus de 20 ans avec le fil conducteur d'Helen Reddy qui fait des sacrifices non seulement pour atteindre la gloire mais aussi pour inspirer sa fille. Après l'échec d'un rendez-vous avec une maison de disques pour cause de sexisme, Helen (Tilda Cobham-Hervey, qui offre une prestation pleine d'énergie qui devrait lui valoir d'être remarquée par les cinéastes du monde entier) se lie d'amitié avec Lillian Roxon, une journaliste de rock en herbe (une Danielle Macdonald quelque peu mal distribuée, à l'accent bancal et aux scènes dramatiques douloureusement forcées), qui l'encourage à rester en Amérique (au lieu d'accepter le rejet en retournant en Australie) et à poursuivre ses rêves, donnant ainsi l'exemple à sa fille. Bien sûr, Helen deviendra l'une des musiciennes les plus accomplies de son temps et une icône du mouvement féministe de la deuxième vague, la chanson du titre servant d'hymne (bien qu'il faille noter que c'est la popstar australienne Chelsea Cullen qui chante dans le film, à l'exception d'un numéro de la petite-fille de la vraie Helen Reddy), Toutes deux reprennent avec talent les chansons phares et s'imprègnent de la gentillesse et de la conviction inspirante d'Helen, tandis que Lillian Roxon, journaliste de renom, a fait une percée sans précédent en écrivant une encyclopédie du rock'n'roll très appréciée. On retrouve également le beau parleur Jeff Ward, qui deviendra l'amant d'Helen, son manager, son soutien, et finalement, un handicapé autodestructeur et toxicomane. VERDICT-Malgré des défauts, I Am Woman s'envole grâce à l'électricité et à des costumes vibrants, ainsi qu'à des chansons valorisantes juxtaposées au mouvement pour le droit des femmes dans les années 70 et 80. Il y a tellement de choses qui ne vont pas dans la structure et le montage, sans parler de la trajectoire formelle du biopic, mais le casting dynamique élève le matériel. Les performances et les images rugissent, mais pas grand-chose d'autre. |