Nicolas Cage est une personne spéciale. L'acteur excentrique adopte une approche plutôt sélective des rôles. Il peut être vu dans d'innombrables films d'action sans inspiration, alors qu'il opte également régulièrement pour des titres plus difficiles dans lesquels son talent prend tout son sens. Ce sont ces projets remarquables qui garantissent que Cage compte toujours à Hollywood. Après son rôle phénoménal dans 'Pig', l'acteur est revenu dans le radar d'Hollywood. "Prisoners of the Ghostland" peut également être considéré comme un film typique de Cage. Bonne chose, aussi! Le film tourne autour d'un criminel (Cage) qui est chargé de retrouver Bernice (Sofia Boutella), la fille du gouverneur (Bill Moseley), et de la ramener à la maison en toute sécurité. Cette dame a disparu et il n'y a rien d'autre à faire que de la chercher dans un monde apocalyptique où le danger guette à chaque coin de rue. Si le criminel refuse de s'en tenir à sa tâche, quatre explosifs stratégiquement placés (dont deux près des testicules) explosent. À contrecœur, notre anti-héros rencontre une foule de personnages colorés (la plupart maléfiques).
Le réalisateur Sion Sono a réussi à créer une expérience de visionnage spéciale avec un budget limité. "Prisoners of the Ghostland" est bizarre, théâtral, ennuyeux, absurde et complètement unique. Sono ne tient pas compte des conventions de genre consistant à mélanger l'horreur, les films de samouraï et le mélodrame avec des westerns spaghetti. L'utilisation brillante de couleurs et de personnages choisis parmi toutes sortes de genres aléatoires se démarque. Avez-vous déjà vu un cow-boy, un protagoniste à la Mad-Max et un samouraï dans un film ? Cage se comporte comme un solitaire têtu avec des explosions de colère et une grimace que Moseley convient parfaitement. Le casting est complètement exagéré, tout comme l'histoire qui est carrément hystérique.
VERDICT
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L'imprévisibilité de ce film signifie que ce non-sens ne devient jamais ennuyeux et parvient continuellement à surprendre. C'est un film où le jeu maniaque de Cage s'intègre parfaitement ! Parfois, le film semble un peu trop artificiel et Sono semble vouloir crier à quel point il est fou.