L'histoire commence de manière classique. Jeremiah rend visite à Kurdy, qui a de nouveau des ennuis et se trouve derrière les barreaux. Mais Kurdy n'avoue pas comment il est arrivé là. Jeremiah reste donc quelque peu perplexe et avant même de pouvoir vraiment entrer dans l'histoire de Kurdy, il se fait tabasser dans la rue. Et sans le savoir, les deux héros se retrouvent (une fois de plus) au cœur d'une sale histoire de soif de pouvoir.

"Ah, Hermann". L'artiste belge fait partie des dessinateurs d'exception du neuvième art, comme le prouve le nouveau tome de Jeremiah, le 39e de la série. Toutefois, le problème du scénario demeure chez Hermann : Autant ses dessins sont forts, autant l'intrigue de ses histoires est souvent faible. Pourtant, l'histoire est vraiment réussie par rapport aux volumes précédents - si l'on a lu les dix premières pages. Dans les premières pages, il se passe tellement de choses confuses que nous avons vite perdu le fil. Mais au fur et à mesure que le récit progressait, nous avons été surpris de voir se dérouler une intrigue tout à fait passionnante. C'est tout de même plus que la plupart des histoires de Hermann. Nous avons par exemple trouvé absolument positif qu'Hermann s'amuse à faire réapparaître des personnages de ses précédentes aventures. Par exemple, l'homme à l'horloge à coucou qui est à la recherche d'un horloger pour réparer sa montre. Nous n'allons pas dévoiler ici l'autre personnage qui joue un rôle très important dans le tome - cela détruirait l'intrigue. Du point de vue du dessin, le volume est une fois de plus convaincant. Hermann, qui a maintenant plus de 80 ans, dirige le trait d'une main sûre.