Darkest of Days est un jeu de tir à la première personne qui met en scène le soldat Alexander Morris, l'un des personnages les plus importants de l'Histoire, mais qui ne sera jamais cité dans les livres. Il semble qu'un voyageur du futur soit prêt à tout pour changer le cours de l'Histoire. Principale mission d'Alexander ? L'en empêcher, coûte que coûte. Dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, à Little Big Horn ou à Antietam (le jour le plus sanglant de la Guerre de Sécession américaine), il faudra protéger des personnages appelés à devenir importants par la suite. Afin de remporter plus facilement chaque bataille, Morris pourra fournir à ses alliés des armes plus puissantes venues du futur. Mais la plupart du temps, les munitions viendront à manquer et vous vous retrouvez avec des armes d'époque beaucoup moins efficaces, et qui ne manqueront pas de s'enrayer. Contexte historique oblige, il faudra veiller à ne pas tirer sur n'importe qui, même s'ils font parti du clan ennemi. Ainsi, une aura bleue signifiera que le personnage en question n'est pas à la place (ou à l'époque) où il devrait être.

Techniquement parlant, Darkest of Days est hélas plus mitigé avec des graphismes très en retrait, de nombreux bogues de collision, et quelques saccades importantes. La jouabilité reste assez arcade pour sa part, et le titre terriblement linéaire (il suffit de se rendre d'un point A à un point B).  La durée de vie est assez correcte pour un titre à petit budget. Un dizaine d'heures sera nécessaire pour boucler la campagne, le jeu étant assez facile puisque l'intelligence artificielle ne fait pas preuve d'une réelle résistance. La bande son est elle assez correcte, tout comme les doublages américains. A noter qu'aucun mode multijoueur n'est présent sur le disque.