Nous sommes à présent en 1503, cinquante ans après la chute de Constantinople, la citadelle ottomane de Smyrne. L'Empire romain d'Orient a été balayé par les turcs, eux-même attaqués par les surpuissants Mamelouks égyptiens. Ces derniers disposent d'une flotte d'armes jamais vues, et pour cause, ils sont aidés par Léonard de Vinci, qui peut enfin développer ses inventions comme bon lui semble. Ce qui a été refusé par la papauté et les occidentaux fait le bonheurs des forces adverses. Le pape Borgia décide donc de retrouver de Vinci, mais un certain Machiavel est également de la partie.

Comme à l'accoutumée, Jour J propose une nouvelle fois de réécrire l'histoire et nous présente une vision totalement alternative de la réalité. On retrouve un monde où une certaine instabilité règne, mais les motivations des forces en présence ne sont pas toujours bien expliquées. En effet, les auteurs ont souhaité intégrer toutes les grandes figures de l'époque (les Borgias, les turcs, les mamelouks, les vénitiens) et en soixante-quatre pages seulement, il n'est pas évident de pouvoir condenser tout un pan de l'histoire, surtout qu'on y découvre également une conception très personnelle de la Joconde ...