Editeur : Développeur : Genre : Action Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Slain : Back from Hell accueille également un portage sur Nintendo Switch. Il était une fois.Disponible depuis mars 2016 sur PC, Slain a donné lieu à une version corrigée en août de la même année dénommée Slain : Back from Hell dont voici désormais l'adaptation sur Nintendo Switch. A l'image d'un Castlevania, l'univers est envahi par des créatures mortelles (vampires, loups, goules, etc) et l'action évolue en vue de profil. Quelques pièges ponctueront la progression cela va de soi, de même que des boss de fin de niveau gigantesques, et des mini-boss (voire même des sous-mini) de milieu de parcours. De la série de Konami, Slain partage également un goût prononcé pour la difficulté, le challenge étant relativement élevé compte tenu des standards actuels. Bathoryn ne gagnera pas en niveau au fil de la partie et ne pourra pas pas non plus profiter d'artisanat, c'est old school jusqu'au bout. On avancera ainsi prudemment, car foncer à vive allure pour éviter les ennemis ne marchera qu'un temps. De plus, la progression nécessite souvent d'actionner un interrupteur planqué à l'autre bout du stage pour débloquer un passage. Pas de fouet à l'horizon, Bathoryn se bat avec une large épée, et la prise en main reprend le schéma habituel du genre. Une touche pour sauter, un bouton pour attaquer (il est possible de le maintenir pour charger son coup), un autre pour parer (si vous le faites au bon moment, vous pourrez contre-attaquer), et enfin un dernier pour réaliser une esquive vers l'arrière. Hélas, voici deux des problèmes récurrents de Slain, la gestion des sauts manque terriblement de précision, tout comme les affrontements en terme général. Souvent, on ignore si on est à la portée d'un ennemi ou non, une question qui ne se pose pas du tout pour l'adversaire qui peut vous rosser en un seul coup (même les petites choses insignifiantes). De la magie est heureusement présente en cas de force majeure, et des points de passages (checkpoint) sont présents dans les différents niveaux. Un portage efficace.Le graphisme apparaît relativement efficace, même si l'aspect pixelisé aurait mérité d'être atténué. L'ambiance est en tout cas concluante et les environnements davantage variées qu'on aurait pu le suggérer. Il faudra environ sept heures pour terminer l'aventure, enfin si vous avez le courage d'aller jusque là tant certains passages peuvent s'avérer frustrants. Quelques items à récupérer sont également dissimulés afin d'accroître le challenge. La bande son a été enregistrée par Curt Victor Bryant, ancien bassiste du groupe Celtic Frost. Du rock heavy metal parfaitement adapté à la situation. Switch oblige, il est bien sur possible de jouer en mode dock, portable ou tablette, les performances étant identiques d'une option à l'autre depuis la publication d'un patch (heureusement présent sur la cartouche). D'une manière générale, l'adaptation de Slain : Back from Hell s'avère plutôt bien conçue, et pour moins de trente euros, l'investissement demeure très raisonnable. VERDICT-Slain : Back from Hell s'avère mieux conçu que la précédente mouture sur PC, mais quelques soucis de jouabilité demeurent bien présents, notamment une portée des armes un peu aléatoire et une gestion des sauts éprouvante. Un jeu d'action 2D appréciable, mais qui aurait pu être encore meilleur avec davantage de finition. Et pourtant, ce n'était pas le temps qui manquait pour ce portage Switch ... |