Blue Period est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu neuf tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Dans son avant-dernière année de lycée, l'impartial mais studieux, Yatora Yaguchi trouve enfin une vocation dans l'art. Sans expérience antérieur, il décide de travailler pour postuler aux Beaux-Arts. Une décision aux résultats potentiellement désastreux.

Il est intéressant de noter que "Blue Period" est l'une de ces histoires d'école qui, pour une fois, ne se concentre pas sur l'humour ou la romance, mais sur quelque chose de complètement différent - à savoir, la recherche d'un but épanouissant dans la vie, quelque chose que le jeune étudiant Yatora Yaguchi n'a jamais eu auparavant. Pendant longtemps, il a eu de bonnes notes mais n'a pas vraiment trouvé de but dans sa vie. Fumer et boire étaient ses occupations, car il manquait de passion et de plaisir pour d'autres choses. A travers une expérience drastique, son intérêt pour la peinture s'éveille. Bien qu'il ne soit pas l'un des meilleurs et qu'il n'ait aucune expérience, même en matière de dessin, sa passion s'est éveillée et il fait maintenant tout ce qu'il peut en école préparatoire pour réussir les examens de la prestigieuse académie d'art qu'il a en tête. C'est assez intéressant ce qui a piqué l'intérêt du héros. En fait, la personne très performante a probablement manqué du défi qu'elle relève actuellement et qui suscite également la passion en elle. Plus que jamais, il s'accroche à la peinture et au dessin, même si ses yeux doivent être ouverts par sa muse de temps en temps. Mais c'est l'élève plus âgé qui le guide un peu qui lui ouvre peu à peu les yeux et change sa vision de l'art, dans lequel la perfection n'est pas toujours importante, mais aussi sa propre individualité. À cet égard, l'histoire est un peu différente de toutes les autres histoires se déroulant dans le milieu scolaire, car il n'y a vraiment rien d'amoureux ; le héros est trop concentré sur sa tâche pour penser à autre chose. Reste à savoir si cela changera ou non. Pour l'instant, les lecteurs peuvent profiter d'une intrigue légèrement différente qui pourrait aussi les rapprocher un peu plus de l'art. Bien sûr, il y a encore quelques moments qui prêtent à sourire, mais dans l'ensemble, l'artiste poursuit son propos avec beaucoup de sérieux et, surtout, sans sottise particulière.